
C’est en Mai dernier que mon chéri et moi avons eu envie de partir à la découverte de la Provence. Une région encore assez méconnue pour nous, et pourtant pas si éloignée de la maison, petits toulousains que nous sommes.
Nous sommes partis 5 jours, et cela était suffisant pour que la Provence nous dévoile ses différentes facettes et sa palette de couleurs de paysages. Mille et unes merveilles s’y cachent, et je vais donc essayer de vous faire le récit de cette courte escapade en terre provençale.
La Camargue, terre & mer naturellement sauvages
La Camargue est une région naturelle que j’ai énormément aimé ! Ses paysages entre terre et mer m’apaisent et m’impressionnent par leur beauté sauvage encore très préservée. Entre les parcs, les chevaux, les manades, les étangs, les salins, leurs flamants roses et les villages de charme, la Camargue a beaucoup à offrir.
Nous n’y avons passé qu’une journée, mais ce fut assez pour avoir un réel coup de cœur. Et comme nous n’avons pas pu faire de randonnée à cheval, nous y retournerons le temps d’un week-end. C’est certain.
Après la route depuis Toulouse, et une pause déjeuner à Arles, nous avons filé vers l’étang du Fangassier. Très beau spot, où la nature reprend ses droits et les routes bétonnées disparaissent pour ne laisser devant nous qu’un chemin de terre parsemé de nids de poule. Dès qu’on lève les yeux, on découvre un paysage de bout du monde sous un beau et chaud soleil. Autour de nous, personne ! Et c’est si bon de se balader dans ces conditions.


Après notre petite balade, nous nous dirigeons vers les salins de Giraud, qui servent exclusivement à la production de sel de déneigement. Un espace aménagé permet de découvrir ces salins en hauteur avec une vue panoramique à 360°, et on y découvre une montagne de sel et des étendues d’eau qui prennent une belle couleur rose sous les rayons du soleil.
D’ailleurs, il existe d’autres salins, près de la ville d’Aigues-Mortes, où nous ne nous sommes pas rendus, destinés cette fois au sel de consommation alimentaire. La ville fortifiée d’Aigues-Mortes entourée de ces salins, doit certainement valoir le coup d’œil !



Saintes-Maries-de-la-mer
De retour un peu sur nos pas, pour nous rendre cette fois dans la charmante ville des Saintes-Maries-de-la-mer. Charmante petite ville les pieds dans l’eau, connue pour les célèbres pèlerinages gitans. Fatigués du trajet matinal, que nous avons enchaîné après un week-end chargé, nous décidons de prendre un café puis de s’installer sur les rochers de la digue à la mer. La digue à la mer avait pour but de protéger la Camargue et faire barrage à une mer parfois capricieuse. Aujourd’hui elle est aussi une jolie ballade à pied ou à vélo, d’une vingtaine de kilomètres rejoignant les Saintes-Maries-de-la-mer et le phare de Gacholle.


Mon coup de coeur…
Après notre pause à contempler les vagues se casser sur cette digue, et les goélands se laissant porter par le vent, nous nous dirigeons au Parc ornithologique de pont de Gau. Il s’agit d’un parc en pleine Camargue, créé pour protéger et soigner les espèces animales locales, essentiellement des oiseaux. Nous avions attendu la fin de journée exprès pour nous y rendre car les flamands-rose y sont bien plus nombreux. Et nous n’avons pas été déçus, car on est tout de suite immergé dans un décor typiquement camarguais, avec ses étangs et ses hautes végétations. Et puis de voir tous ces oiseaux dans leur environnement naturel, tout simplement libres. Les rayons du soleil de fin de journée donnent au lieu un aspect encore plus magique.







Nous laissons derrière nous une Camargue, et ses flamants-rose que nous avions si hâte de rencontrer. Une jolie trouvaille que nous nous efforcerons de revoir, et cette fois-ci à cheval et à vélo…
Fin de journée…
C’est à Martigues que nous passerons la nuit, les pieds dans l’eau ici aussi. Mais là où tu penses trouver la mer, il s’agit en fait de l’étang de Berre. Martigues, ou la Venise provençale comme certains aiment le dire, est divisée en 3 quartiers (Jonquières, Ferrières et L’île). Et c’est côté Jonquière que nous logions, à deux pas de L’île. Le centre est très mignon et incite à la balade le long de ces canaux et des façades de maisons colorées.


Peut-être l’ignores-tu mais voilà que tu finis de lire le premier article de ce blog (et certainement pas le dernier !). Si tu débarques ici en te posant des questions sur qui je suis, et ce que l’on pourra bien trouver sur ce blog, je t’invite à lire mon A propos.
Restes connecté, car le voyage en Provence n’est pas fini et j’ai pleins d’autres découvertes et belles photos à partager.
Gwendoline.
3 thoughts on “Terre de Provence, La Belle Camargue”